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2008-11-30T14:50:00+01:00

La motte de beurre

Publié par Catherine

Si j'avais une catégorie d'article cuisine, ça n'y figurerait même pas (contrairement à ma recette des roses des sables).


Et oui, car il s'agit là d'une fracture en motte de beurre!

Pas étonnant chez les bretons me direz-vous.

Et puis, en motte de beurre doux ou beurre salé?


Là, c'était salé!

Car même si nous n'étions pas en Bretagne au moment des faits, nous étions en bord de mer, salée donc...


Mais alors qui?

Monsieur le mari? Non, lui, il ne casse pas. Mais il tord. C'est le roi des entorses divers (tiens, une à l'index il y a 2 semaines).

Princesse paillette rose? Non, elle c'est encore autre chose. Je vous raconterai plus tard la joie d'être maman de fillettes casse-cou, ou bien "quand les éléments inoffensifs passent à l'attaque".

C'est donc notre mini "paillette gym pascale" qui s'est fait cette délicieuse fracture.


Si vous cherchez sur le net. Vous trouverez certainement que cette fracture arrive aux petits, et plutôt à hauteur du bras, du poignet.


Que nenni! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.


Prenez une situation anodine : un dîner au calme, un vendredi soir, sur votre lieu de villégiature. En bonne maîtresse de maison, vous allez chercher le dessert pour votre petite famille.

Monsieur le mari, en papa fou de ses fille veut faire un câlin à sa petite dernière.

Il lui tend les bras, elle tend les bras et...

BOUM!

Elle tombe par terre, entraînant la chaise avec elle.


Avec vos fillettes casse-cou, vous êtes habituée, vous ne vous inquiétez pas outre mesure.

Votre fille pleure. c'est normal. Elle a eu peur, elle s'est fait mal.

Après des câlins, monsieur le mari et vous-même la remettez debout.


Mais Mlle se met aussi sec à hurler.

Ah. Mince. Carabistouille.

Se serait-elle tordu la cheville?

Vous, vous n'avez rien vu. C'est Monsieur le mari qui était là. Et qui dit qu'elle a dû se cogner le coup de pied où il y a effectivement une minuscule éraflure.

En bonne maman prévoyante, vous dégainez l'arnica (granules et crème!!!) et comme vous craignez pour la nuit qui s'annonce, vous sortez aussi le doliprane.

Mlle ne daigne toujours pas poser le pied. Entorse? nous interrogeons-nous.


Boaf.

Il est tard, nous verrons demain après une bonne nuit de sommeil.

En vous-même, en petite maman inquiète (bien que wonderwoman à ses heures), vous vous dites qu'un petit passage par la case pharmacie, toubib, hosto (pas forcément d'info inutile à barrer) sera peut-être nécessaire le lendemain si persistance des symptômes il y a.


Lendemain matin...

Monsieur le mari est parti courir au bord de la plage. Vous, vous faites la feignasse en attendant qu'à 8h30 deux petites korriganes pointent le bout du nez.

Que nenni toujours.


Une seule korrigane arrive.

Là, ça sent le vinaigre.


Paillette gym pascale est pourtant bien réveillée mais ne sort pas du lit.

Mais pourquoi?

Bon, OK, vu que vous avez lu le début, vous savez. Mais projettez-vous un peu que diable!


Cinéma?

Envie de pourrir votre samedi?

Mal?

Juste peur?


Vous attrapez la demoiselle et à la fin d'un énorme câlin vous la posez par terre, sans prendre plus de gants que ça.

Hurlement (et voisins réveillés accessoirement... Bien fait pour eux! Ca leur apprendra à déménager leur appart à 23h ou à jouer au basket à 22h ou encore à crier pendant leur partie de jambe en l'air).

Ah??? Tiens, ce n'est pas du cinéma.

Oups. Une vague de culpabilité monte... Pourquoi ne pas avoir fait un saut aux urgences la veille?


Bon, sur le canapé, Mlle pose son pied sans souci. On en revient à la possibilité de gâcher le week-end... Pardon, de faire du cinéma!


J'attrape quand même l'annuaire qui traîne. Il est de 2003. Nous sommes en 2008...

Je trouve les médecins, et les cliniques et hôpitaux.


Monsieur le mari rentre de son footing.Il est lui aussi un peu étonné. Mais mieux vaut se rendre aux urgences pour rien que de ne pas y aller s'il y a quelque chose.

Il est 9h. Tout le monde est calme autour, un samedi matin.


Sur la route nous croisons les pompiers pour une véritable urgence eux. Nous retrouverons les jeunes filles accidentées aux urgences.


En attendant, nous ne savons toujours pas où se trouve l'hôpital. Nous avions deux possibilités dans l'annuaire : Cogolin ou St Tropez...

C'est alors qu'au détour d'un rond-point, nous croisons un beau bâtiment tout neuf : la clinique! Entre Cogolin et St-Trop'! Un beau centre hospitalier tout neuf.


Nous sommes très bien reçus là-bas. Peu d'attente.

J'explique à la toubiba ce qui semble s'être passé. Elle ne regarde absolument pas la cheville mais un peu plus haut. Je trouve ça étrange.


Sauf qu'elle connaît drôlement bien son boulot. Puisque Mlle s'est effectivement fait une fracture du tibia. Et elle est sortie de la clinique avec une attelle en plâtre et pour mission de faire poser un plâtre dès notre retour chez nous, 5 jours plus tard.


Ouais, sauf que du plâtre quand vous êtes au bord de la mer, avec interdiction de mettre la papatte dans le sable ou de sauter dans la piscine, faut avour que c'est pas de bol.



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commentaires
C
ouaisssssssssssssss une photoooooo ! avec monsieur jcourstorsenusurlaplage en prime, c'est du déliiiiiire :-D<br /> <br /> ;-)<br /> <br /> Bisous<br /> Claire
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